juillet 30, 2008

Il fait trop chaud pour travailler


On serait tenté de pousser la clim' à fond.

Pourtant les fluides frigorigènes sont néfastes pour l'environnement. Les HFC qui ont remplacé le R22 (destructeur de la couche d'ozone et puissant gaz à effet de serre) sont inoffensifs pour la couche d'ozone mais ont un pouvoir de réchauffement 2000 fois plus élevé que le CO2.

Au bureau comme en voiture, c'est de l'énergie consommée en plus. Ainsi la climatisation automobile augmente de 25 à 35% la consommation de carburant en ville (de 10 à 20% sur route).

Ventiler aux heures fraîches, limiter l'éclairage avec des ampoules traditionnelles qui chauffent plus qu'elles n'éclairent, baisser les stores... Du bon sens rappelé par l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) dans le guide "Le confort d'été", en attendant que la clim' fonctionne un jour à l'énergie solaire.

Pour les impatients, on trouve chez Nature & Découvertes des petits ventilateurs à mini panneaux solaires à clipper sur sa casquette. Pour ma part, je vous souhaite de belles vacances !

Mademoiselle Green

juillet 27, 2008

Eau virtuelle, prix réel


C'est le titre de la news lue dans l'hebdo "La Vie", objet de ce post. J'avais bien entendu parler des 9 litres d'eau nécessaires à la production d'1 litre de Coca mais je n'avais pas retenu qu'il y avait un concept et un scientifique derrière.

On doit le concept d'"eau virtuelle" au Pr Anthony John Allan. Il désigne celle qui a servi à produire ce que nous consommons.

Le scientifique du King's College de Londres a notamment démontré que mon petit noir avait nécessité 140 litres d'eau pour faire pousser, récolter, emballer et acheminer les précieux grains de café. Un article d'Ecolo-Info donne d'autres exemples : une feuille de papier =10 l, un verre de lait = 200 l, un kilo de blé = 1.160 l, un t-shirt en coton = plus de 4000 l et une paire de chaussures = 8000 l. Edifiant.

Le penseur génial recevra le prix de l'eau de Stockholm le 21 août prochain. Mais nous, que faisons-nous pour économiser cette richesse, pour la préserver et la partager avec ceux qui n'y ont pas accès ?

Dans ma (Luna)bulle


Devenir maman fut l'"électrochoc" de l'une, faire de la mode autrement était le désir de l'autre. Marjorie (la rousse) et Béatrice (la brune) ont lancé Lunabulle, une marque pour les futures mamans qui cherchent "quelque chose en plus".

Pour le duo, qui travaille entre Laval et Le Mans, le plus, c'est la douceur du graphisme (fait maison) et du coton bio, issu du commerce équitable.

Avec elles, on joue à superposer, à lier et dénouer. Les clientes veulent des bas. Ca se prépare ! Les petits sont aussi de la partie avec quelques modèles.

Sur cette photo, c'est déjà la collection hiver. L'hiver viendra. En douceur.

Pasta bio ? Buon appetito !


Pour de nombreux produits de base (oeufs, lait, beurre), vous êtes passé au bio et vous savez pourquoi. Fort bien. Pour les pâtes aussi ?

Le petit livre de Natacha Duhaut (Editions Anagramme, collection Nature Gourmande & Bio) sera sans doute le déclencheur pour ceux qui ne sont jamais posé la question de l'avantage du bio. Les convertis apprendront à faire des pâtes maison et essaieront les recettes gourmandes. Tous tireront profit des conseils nutritionnels.

Vous y lirez donc la petite histoire de la pasta et découvrirez dans le lexique des noms insoupçonnés. L'intérêt des pâtes bio tient en quelques mots : variété, fabrication différente, qualités nutrionnelles intactes.

J'aime bien cette phrase :"Chez l'homme, ce qu'il y a de plus profond, c'est la peau". Chez les pâtes, c'est une question de farine. Vous connaissez la semoule de blé dur : préférez-la complète ou semi-complète. A essayer pour changer : Châtaigne, épeautre, sarrasin, quinoa...

On ignore souvent comment sont produites les pâtes sèches traditionnelles. L'auteur explique que l'industrie agro-alimentaire les fait sécher en 4 heures à 80°C, parfois 100. Conséquence ? "Le taux de lysine (un acide aminé essentiel) diminue de près de 50%. Sans compter que la structure chimique du blé s'en trouve elle-même modifiée".
En bio, le pétrissage puis le séchage se font lentement (de 12 à 24 heures) et à basse température (à 40°C). La valeur alimentaire et le goût sont ainsi préservés.

Pour vous mettre en appétit, un extrait des réjouissances qui concluent cet ouvrage pas plus gros qu'un plan de métro : Soba aux 5 épices, tortils de cèpes à la crème d'ail, vermicelles chinois sautés à la coco...

Les pâtes du dimanche soir n'ont qu'à bien se tenir.

Le plastique, c'est fantastique



Surtout quand le PVC est recyclé et moulé en souliers. C'est justement la démarche de la marque brésilienne Melissa, distribuée en France depuis quelques saisons déjà.

"Plastic Dreams" revendique la maison qui a monté des co-brandings de rêve avec des figures majeures du design (les frères Campana) ou de la mode (notamment Alexandre Herchcovitch, J. Maskrey, Isabela Capeto). L'invitée de l'hiver n'est autre que Vivienne Westwood.

La Fashion Queen britannique a conçu 2 modèles, disponibles dans des points de vente triés sur le volet par ses soins. L'Ultragirl (101 euros) est une ballerine toute jolie et la Mary Jane (139 euros), une salomé un brin rétro. Parfumées comme les jouets en plastique de notre enfance, ces créations nous feront le pied plus léger pour la rentrée.

juillet 26, 2008

Nvey eco, l'Australie bio




Décidément, l'Australie est source de bien des nouveautés en beauté.

Marque de maquillage "Made in Melbourne", "Nvey eco" a reçu la certification du label bio pour la chaîne alimentaire ( "Organic Food Chain"). En clair, 95% des ingrédients sont bio. Reconnaissable grâce à son packaging bleu et vert, c'est la petite soeur écolo de "Nvey" qui existe depuis 50 ans et qui est bien connue des maquilleurs professionnels.

Actifs naturels, textures agréables et couleurs vitaminées, design sobre... La gamme est complète et le panier reste raisonnable : 27,50 euros pour un fond de teint liquide, 15,50 euros pour un fard à paupières, 19 euros pour un rouge à lèvres.. J'utilise le "Correcteur bio" (17,50 euros), qui contient de l'huile de carthame, de jojoba et de ricin pour un camouflage express des petits boutons et rougeurs intempestives.

En cette ère de réchauffement climatique, accessoirement caniculaire, c'est un vrai test pour le maquillage. Celui-ci est formulé pour résister à une chaleur de kangourou. Tant mieux pour nous.

juillet 24, 2008

Un sac de plage


Derniers préparatifs avant la mer ? Qui dit plage dit aussi sac pour mettre sa serviette en coton bio, sa crème solaire sans paraben, sa gourde d'eau du robinet et son bouquin DD, sur les plantes dépolluantes par exemple.

En voici un tout terrain et increvable, pure récup' siglée Freitag. F73 Cooper = bâche en PVC + chambre à air de vélo (avec une poche intérieure). Certains modèles de la maison ont aussi une bandoulière en ceinture de sécurité.

La marque suisse est née en 1993 de l'imagination de 2 frères, Markus et Daniel Freitag. L'histoire a commencé avec un Messenger Bag bricolé. Aujourd'hui la collection propose aussi porte-carte, porte-clé, ballon de foot et sac de frappe, et fait tourner une usine qui recycle chaque année 200 tonnes de bâches de camions (une file de camions de 60 kms de long), 75 000 chambres à air de vélos et 25 000 ceintures de sécurité.

Un jour il faudra faire un détour par Zurich et visiter leur boutique haute de 26 mètres, faite de 17 vieux containers empilés les uns sur les autres !! Le dossier de presse dit que la vue sur le pont de transit est magique...

Mais avant ça, direction la plage plutôt.

juillet 23, 2008

L'année des méduses ?


L' édition du 16 juillet de l'émission "C'est dans l'air" sur France 5 était intitulée "La mer monte, la pollution aussi". On y a beaucoup parlé de la prolifération des méduses.

Je me rappelle qu'enfant, j'en voyais souvent pendant le trajet en bac pour l'île de Ré. Début mai, à Istanbul, le Bosphore était rempli de modèles plus réduits mais en quantité impressionnante. A l'occasion d'une promenade récente sur la plage de La Torche (Bretagne sud), c'est un spécimen de 30 cm de diamètre qui gisait sur le sable.

J'ai pris cet individu-ci en photo sur le même rivage cet hiver. Il est gros comme un poing, alors que la méduse de juillet faisait plutôt penser à une pizza translucide à la pâte bien gonflée.

Dans cette émission, le philosophe et naturaliste Yves Paccalet expliquait que la surpêche et les pesticides étaient responsables de la multiplication des méduses. Sans prédateurs (gros poissons et tortues) et gavées aux nitrates (utilisés en agriculture intensive et rejetés en mer par les cours d'eau), elles ont de beaux jours devant elles !

Piquée en Méditerranée, j'ai un souvenir très précis de la sensation de brûlure. Alors cet été, nagez entre les barbelés...

juillet 21, 2008

Camping catho écolo


Au hasard d'une session de surf (sur le web), j'ai découvert un camping DD : le Relais St Joseph de l'Océan, en Bretagne sud. En réalité, pour ceux qui sont en sucre (= qui craignent le crachin breton), il y a aussi des bungalows, des chalets et une grande maison face à la mer (le village de vacances).
La liste des aménagements estampillés DD est impressionnante. On ferait bien un tour au Ty Mouss' Bar, choisir quelques produits Alter Eco, issus du commerce équitable.
A découvrir à proximité : le sanctuaire de Sainte-Anne d'Auray, haut lieu spirituel et culturel breton, dont le Grand Pardon a lieu le week-end prochain (le 26, c'est la Ste Anne), l'abbaye Sainte Anne de Kergonan ou encore les alignements de pierre de Carnac.
Sur le blog du Relais, lieu de tradition chrétienne ouvert à tous, on apprend que l'évêque de Vannes est venu bénir "l'abri du pécheur", une tente pérenne animée par des communautés religieuses voisines pour répondre aux questions sur la foi.
A méditer.

Relais St Joseph de l'Océan - 16 avenue de Groix - Kerhostin - BP18 - 56510 St PIERRE QUIBERON
Tél : 02.97.30.91.29

juillet 20, 2008

Quiksilver s'engage auprès des aborigènes


En Australie, il n'y a pas que les JMJ ! Il y a aussi le surf. Avec son premier parfum masculin, la marque australienne Quiksilver signe un jus bien du cru : la fragrance est construite autour du bois de santal. Cet ingrédient précieux a 2 qualités : équitable et bio.

Les parfumeurs français de Givaudan, créateurs de ce Boisé aromatique marin, ont fait appel au producteur Mount Romance, qui confie la récolte à des aborigènes.

A chaque approvisionnement de santal, 10% des profits sont reversés à la communauté aborigène, dont 60% pour l'environnement, 10% pour la préservation culturelle et 10% pour la spiritualité autochtone indigène. Pour 1 arbre coupé, 3 sont replantés.

L'huile tirée du santal a reçu la certification bio ("Australian Certified Organic") délivrée par l'"Australian Standard for Organic and Biodynamic Produce".

Le beau surfeur qui prête son image à ce parfum écolo correct s'appelle Jérémy Florès, un Français de 20 ans. Mais je n'ai pas sa photo. En illustr donc, une archive perso : deux aborigènes qui ont posé pour moi à la cérémonie d'ouverture du Musée du Quai Branly à Paris.

juillet 03, 2008

Viens chez moi... J'expose chez mon voisin


Sous ce nom rigolo se cache un vrai bon plan mode pour le week-end des 5 et 6 juillet. Merci à Juanpablo de Teorico (cf post "le t-shirt qu'il me faut) d'avoir pensé à moi (et donc à vous) ! Je me souviens avoir croisé, au Forum du Commerce Equitable, la jeune créatrice de L'Eden de Lal'o et celle d'Un été en Automne. Ce sera pour moi l'occasion de découvrir la mode récup' et détournement de "By Mutation". On se voit là-bas ?
"Viens chez moi... J'expose chez mon voisin" 5 et 6 juillet de 11h à 20h au 57, rue des Cascades 75020 Paris.