novembre 21, 2008

Noël autrement ?


« Noël Autrement » est une campagne lancée par 23 mouvements chrétiens. Le kit d'animation propose des pistes de réflexion et d'action. Pour un comportement plus respectueux des hommes et de l'environnement, à adopter dès l'Avent.

La démarche incite à se laisser interroger. Que faut-il pour faire la paix avec la Terre ? « D'abord, être en paix avec soi-même puis en paix avec les autres ». Comment faire la paix avec la Terre ? « Arrêter l'hyper-Noël, c'est-à-dire consommer mieux, autrement, dans la frénésie de Noël mais aussi dans les gestes quotidiens ». Le thème de ce Noël 2008 fait donc le lien entre consommation (responsable) et paix dans le monde.

L'initiative s'adresse à tous. Elle est relayée par un kit d'animation téléchargeable gratuitement en ligne. Les enfants sont invités à compléter une feuille de fougère avec des actions concrètes. Au pied de cet arbre solidaire, on notera les actions pour faire la paix avec soi-même. Au milieu, on trouvera celles pour faire la paix avec les autres. Tout en haut, celles pour la paix avec la Terre.

A l'aube de cette période festive, le collectif appelle donc chacun à prendre de la hauteur et à élargir son champ de vision. A Noël, les chrétiens attendent la naissance d'un enfant. Or il n'y avait pas de place pour Jésus et sa famille à l'auberge raconte la Bible. Aujourd'hui, laissons-nous sur Terre de la place pour tous ?

Aide(s)-toi et le ciel...


Les créateurs de mode et de design offrent des produits qui sont revendus à prix cassés à vous et moi. La liste s'allonge chaque année...comme celles des personnes infectées par le virus dans le monde : 33 millions de personnes vivent avec. On ne manque pas ce rendez-vous solidaire !

Paris : samedi 6 décembre de 9h à 19h et dimanche 7 Décembre de 12h à 18h
chez BETC / Passage du Désir (85 - 87, rue du Faubourg Saint Martin 75010 Paris)

A Marseille : mercredi 3 et 4 décembre : de 9h à 17h à l'Espace Mode Méditerranée (11, La Canebière 13001 Marseille)

Article 23 au 104 ce week-end


Ca se passe au NEW STEP, "Le Grand Magasin des Créateurs de Mode" au 104. Shopper des fringues éthiques et chic + découvrir ce nouveau lieu culturel et artistique à Paris = 2 raisons d'y aller.

CENTQUATRE
104 rue d'Aubervilliers / 5 rue Curial
75019 Paris

novembre 13, 2008

Céline Vautard : blogueuse et modeuse



Mon premier souvenir de photographe professionnel remonte à un concert donné pour François Mitterrand. Alors que les filles de la Légion d'Honneur étaient en uniforme de cérémonie, le spécimen à pellicule était en jean pourri et piétinait sans retenue le tapis rouge déroulé devant le gymnase. Mauvaise impression donc.

Mon deuxième souvenir est toujours en rapport avec la Légion. Il est lié à reportage de Point de Vue Images du Monde et à la découverte du pouvoir (de séduction) du photographe quand son objectif est braqué sur vous. Troublante relation donc.

A force de frayer avec cette étrange espèce sur les défilés, d'interviewer Peter Knapp et de vivre le 11 septembre à New York avec Gauthier Gallet... Addiction donc.

J'en viendrais presque à l'objet de ce post : le mois de la photo. Ou plutôt sa version OFF. L'idée étant de révéler de nouveaux talents et de pousser d'autres portes.

Ce soir, je suis entrée chez ESMOD pour découvrir Céline Vautard. La journaliste et blogueuse écolo (www.doukyo.com) a eu carte blanche pour mettre en scène ses tirages sur aluminium. Elle a créé un couloir de portants, dans un esprit backstage. C'est justement le point commun des images volées chez Eymeric François, On aura tout vu, Richard René...

Dans les magazines, les séries de mode sont souvent signées par des hommes. Céline capte l'intime avec tendresse. Il y a comme une retenue dans ses images. Un regard féminin ?

Jusqu'au 28/11 au 12, rue de la Rochefoucauld 75009 Paris.

novembre 12, 2008

Mon dîner certifié AB : on ne se prive pas de dessert


Le dessert : éclairs au café et au chocolat, tartelette au citron et (délice) tartelette chocolat au coeur de caramel.

Et là, il faudra absolument essayer de copier cette tartelette divine. La blogueuse Emilie en donne la recette (cliquer sur le titre). Vous m'en direz des nouvelles !

Mon dîner certifié AB : fromages


Plateau de fromages : on se régale avec le comté et la tomme Marcel Petite. Le fromage de brebis à la croûte maquillée de noir (à l'huile d'olive) est aussi une savoureuse découverte.

Mon dîner certifié AB : du pain aux graines de lin


Le pain : mie compacte et graines de lin croquantes. Des Oméga 3 en veux-tu, en voilà.

Mon dîner certifié AB : le filet de M. Mignon


Le plat : le filet mignon de porc bardé de poitrine est irrésistible, saupoudré de thym bio et servi avec une purée maison. Un plat haute séduction !

Mon dîner certifié AB : objectif apéritif


Pour profiter du salon bio Marjolaine, il suffit de peu : un cabas (pour éviter les sacs à chaque stand), un homme dévoué (pour porter et éventuellement payer) et un couple d'amis... car plus on est de fous, mieux on vit. C'est d'ailleurs eux qui ont eu l'idée du dîner certifié AB.

L'apéro: on le croque aigre-doux grâce à Christophe Mircovich, producteur de légumes qui prépare (notamment) les courgettes comme des condiments ! Une assiette de coppa italienne, fondante à souhait, fait le reste.

novembre 09, 2008

2ème Journée du DD à Paris


Le salon des acteurs du développement durable est programmé le 25 novembre 2008 à la CITE DES SCIENCES à Paris. Ce sera donc 1000 m2 d'exposition pour des conférences, des démo et "des rendez-vous d'affaires" !!

Zoom sur le Groupe SOS, partenaire du salon, et les structures représentées :

Pôle DD :

Auxilia : conseil et expertise en projets de développement durable
Mobility+ : conseil en mobilité durable, experts en plan de déplacements
Voiture & co : plates-formes de mobilité durable et solidaire

Produits et services responsables à destination des entreprises et des collectivités :

L'Usine : site événementiel
Té, Traiteur éthique : restauration bio et équitable
Alternacom : agence de communication spécialisée dans l'organisation d'événements responsables

Mais il y a bien d'autres intervenants dont EcoAct qui assure la compensation des émissions de CO2 du salon ! Comme moi, vous n'êtes pas dispo ? 7 éditions sont programmées pour 2009 en France et en Belgique.

Les blogs verts réunis sur Facebook


Mademoiselle Green fait partie de la liste - impressionnante - de blogs verts concoctée par David Drui pour son groupe "Blogs Verts/Green Blogs" sur Facebook.

Je m'extasie devant la variété des angles d'approche : habitat (voir les vidéos sur http://videoblog.symbiotopia.org/), mobilité (http://covoiturage-reunion.typepad.com/), photographie (http://www.reporterre.com/), militant (http://blog.greenpeace.fr/energie-climat) pour ne citer qu'eux.

On y croise des people: Yves Paccalet (http://www.yves-paccalet.fr/blog/), Alice Audouin (http://www.aliceaudouin-blog.com/) ou encore Martine Camilleri (http://www.martinecamillieri.com/).

Le groupe compte un peu plus d'une centaine de membres. Rejoignez-nous !

26ème Festival International du Film d'Environnement


Comme chaque année, le Festival est gratuit et ouvert à tous.

La Région Ile-de-France vous invite à découvrir 88 films pour la plupart inédits, venus de 37 pays, des avant-premières, des séances exceptionnelles, une compétition de documentaires, fictions et courts métrages, des séances jeune public, une sélection de documentaires hors compétition, des événements, deux débats, une conférence d'Hubert Reeves (astrophysicien canadien et président de la Ligue ROC pour la préservation de la faune sauvage et la défense des non-chasseurs), un entretien entre les peintres Zao Wou-Ki et Richard Texier et toujours de nombreuses rencontres avec les équipes de film.

Rendez-vous à partir du 19 novembre pour découvrir, échanger, voyager et discuter autour des thèmes de l'environnement et du développement durable!

Cinéma La Pagode : 57 bis, rue de Babylone - 75007 Paris

novembre 06, 2008

On trie le verre à Anvers


Dans quel compartiment recycler la bouteille de Moinette ? Si vous avez répondu "dans le bac de gauche", c'est gagné.

Ma boulangerie bio à Anvers



La gourmandise est-elle un mauvais défaut... si c'est bio ? La "Biologisch-Dynamische Bakkerij" convertirait le plus ardent défenseur de l'industrie agro-alimentaire. Speculos croquants à souhait, cookies à graines, pains dodus à la mie compacte, confitures bio, tisane, boissons new age dans des cannettes au graphisme girly : on resterait là à découvrir ces petits trésors. On aurait tort.
Derrière l'espace vente attendent quelques tables dans un décor sobre et presque campagnard. L'appel de la tartine feta-tomate retentit. C'est calme et c'est bon. On essaierait bien une bière bio. C'est quand même la Belgique ici.

Biologisch-Dynamische Bakkerij : Volkstraat 17, 2000 Antwerpen. Tel : 216 00 42. 8h-18h.

Anvers à vélo




La ville de la mode et du diamant n'oublie pas la petite reine. On roule dans un chemin balisé par des clous en métal argenté. Une boutique à la sélection très street a même prévu que quoi poser son vélo le temps de faire ses achats. Sympa.

Oiseaux no logo


Un week-end mal préparé donne toujours un séjour un peu raté.

A Anvers, LA ville des créateurs belges, le no shopping était de rigueur pour le week-end de la Toussaint. Le truc en plume qui nous a fait craquer était en vente sur le marché et en cage. Les nombreuses boutiques vintage étaient fermées.

octobre 30, 2008

Les Veja sont là !


Il fait moche et froid. Heureusement, il y a Veja.

Et en plus, on shoppe au chaud depuis son canapé, sans se presser ni stresser. Le tout nouveau site de vente en ligne propose même des modèles en exclu.

Cette saison, le cuir écologique se pare de surpiqûres hyper graphiques, d'où son nom "The Grid". J'adore les couleurs pétantes : violet psyché, vert forêt... même si je n'oserai jamais.

Désolée, pour ce modèle enfant, il va falloir se déplacer.

Déclaration universelle des droits de l’homme: 1948 - 2008



Comme j'ai retrouvé du travail depuis 5 mois, qu'il en reste encore 2 sur mon CDD, que mon chéri dîne avec son patron qui vient de perdre le sien, je vous fais juste le copier/coller de l'Article 23 de cette belle Déclaration. 60 ans déjà.

Article 23
1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
4. Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.

Les modeuses noteront le clin d'oeil à une certaine marque de PAP éthique... Présentation de la collection été 2009 le 6 novembre : plus d'infos bientôt !

Habillée pour l'hiver


Cet accessoire, découvert au Salon Bio Vivez Nature à Paris, peut déconcerter. Son nom offre une piste de compréhension. Ce sont des "palmimouffles", une création 100% déchet du collectif Art Gens.

Ces mouffles aux doigts palmés ont été réalisées dans une chute de feutre neuf mais l'atelier de créatifs lyonnais travaille aussi "bâche PVC publicitaire, PVC armé de piscine, soie, laine, mohair, moquette, textiles synthétique, encre d'impression, moquette de salon, fils divers, passementerie, cuir, papier d'affiches publicitaires, cartouche d'encre, chambre à air, fer à béton, boîte de conserve..." si l'on en croit le site Internet !

Oui, je sais, il faudrait une photo avec les mouffles portées...

De l'éthique dans le climatique


« Le problème écologique est avant tout un problème d'éthos public, difficile à résoudre sans contester certains modes d'organisation de la société, sans remettre en question nos manières de vivre ensemble et le système de valeurs de la société civile » peut-on lire dans le résumé d'un rapport d'experts commandés par les évêques catholiques européens, présenté mercredi 29 octobre.

« Un changement important des styles de vie devient possible si la «modération» est acceptée comme une vertu centrale. Promouvoir le concept de modération ne poursuit pas l'objectif de diminuer la qualité de vie mais plutôt de soutenir une plus grande qualité de vie et un motif plus grand de se réjouir. Il ne s'agit pas de renoncer au désir de biens matériels mais de discerner et de mieux distinguer l'essentiel du superflu » précisent les auteurs.

Appel à tous les fidèles !

En illustr : la baie du Mont St Michel, site naturel exceptionnel imprégné de spirituel.

Visages du camp de Mae La


Le reportage photo de Dominique David sera exposé chez Alter Mundi du 4 au 24 novembre.

Il donne à voir le quotidien des réfugiés des camps à la frontière birmano-thaïlandaise et le travail de l'Aide Médicale Internationale (AMI).

Pour patienter, on découvre son travail sur son site perso. Superbe !

Alter Mundi : 41, rue du Chemin Vert 75011 Paris (M° Chemin vert)

20ème braderie ARCAT du 30 octobre au 1er novembre


Faut-il encore présenter la braderie ARCAT au profit des malades du sida ?

Pièces mode, décoration et design sont offerts par des créateurs et des marques de renom, proposés à prix mini.
Jeudi 30 octobre, vendredi 31 octobre ou samedi 1er novembre, faites vous aussi une bonne action.

Espace Catherine Max : 17 Avenue Raymond Poincaré 75116 Paris (métro Trocadéro).

Alter Mundi Beaurepaire a 1 an le 31



Pour souffler sa première bougie, Alter Mundi Beaurepaire vous invite à l’exposition « Enfants du monde » de Matthieu Marquenet, vendredi 31 octobre de 11h à 21h00.

Ce jour là, 10% des ventes seront reversés à l’association les clowns z’hopitaux.

Le photographe a parcouru le monde à vélo pour rencontrer ces enfants au regard parfois paisible, souvent rieur. Les clichés en noir et blanc feront voyager les visiteurs du Népal à l’Argentine en passant par le Cambodge...

octobre 17, 2008

Je mange, ils meurent : jusqu'à quand ?


Il se passe souvent des choses chouettes à La Villette : Forum du Commerce Equitable, salon Vivez Nature, Ethical Market. Mais l'objet de ce post était totalement nouveau pour moi : "Le Festin solidaire", servi jusqu'au 19 octobre par le CCFD-Terre Solidaire.

Comment ? Le menu de Jacques, éleveur français qui nourrit ses bêtes au soja d'Amérique du Sud, ne vous inspire pas ? C'est peut-être parce que pour produire ces boulettes de boeuf, la culture intensive du soja occupe déjà la moitié des terres agricoles du continent sud-américain et que la déforestation qu'elle engendre plonge des paysans dans la misère.

Je pensais rencontrer des paysans du monde entier. Chaque convive s'est en fait glissé dans la peau d'un personnage et fait siennes ses préoccupations, le temps d'un déj. A mes côtés : Nedwa (Mauritanie), Joseph (Cameroun), Mourad (Espagne), Rosa (Brésil) et les autres.

Chacun sa vie, chacun son menu. Pour tous, un constat révoltant : 925 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde (source : FAO). A l'opposé, 150 millions sont concernés par le surpoids dans les pays industrialisés. La moitié seulement des céréales produites dans le monde est destinée à l'alimentation humaine. L'autre nourrit les animaux ou est à usage industriel (source : CCFD).

Pendant le repas animé par des comédiens, on apprend comment on en est arrivé là : OGM, agrocarburants, agriculture subventionnée, recherche du profit au détriment de la qualité, logique des industriels de l'agro-alimentaire... Ca cale.

Quelques denrées à surveiller...
Le soja : une des variétés OGM de Monsanto occupe déjà 60% des surfaces dédiées à sa culture (source : DP CCFD)
La canne à sucre : revoyez les photos de l'expo "Esclaves au paradis" signées Céline Anaya Gautier sur les bateys en République dominicaine, les conditions de vie sont dégradantes.
L'huile de palme : déforestation massive pour ce produit qu'on retrouve dans l'alimentation, les cosmétiques...
Le riz : aliment de base d'un humain sur deux ! Que peuvent de petits paysans qui cultivent de façon traditionnelle face aux riziculteurs américains ?
La tomate : des tonnes d'eau + des produits chimiques + des clandestins payés une misère = une serre géante en Andalousie. Ca se passe en ESPAGNE !

Profitons donc de la crise financière pour proposer un autre modèle de relations avec les paysans du Sud ! Soutenir le commerce équitable, défendre le bio, réinvestir dans une agriculture à visage humain, repenser nos choix alimentaires et rechercher la sobriété sont des pistes d'action à adopter. Oui, c'est urgent !

septembre 09, 2008

Benoit XVI, le pape vert


Moi aussi je peux écrire sur le pape mais l'Osservatore Romano (29/08/2008) a piqué mon idée.

2400 panneaux solaires sur le toît de la salle des audiences générales dès septembre 2008 (soit 2000 M2), d'autres sur celui de la cantine dès 2009 : le Vatican fait figure de pionnier en matière d'énergie solaire.

Le plus petit Etat du monde (44 hectares seulement) prend les objectifs européens au pied de la lettre. Mauro Villarini, Monsieur DD de la Cité du Vatican, pense aussi à l'énergie éolienne et pourrait faire planter une forêt pour compenser les émissions de CO2, sur un terrain de 7000 M2 en Hongrie.

Alors, rien de nouveau sous le soleil ? C'est pourtant une petite révolution qui est route (à papamobile) sous l'impulsion de Benoit XVI. Le pape a régulièrement évoqué la question du respect de la Création. Il pourrait aborder dans sa prochaine encyclique l'accès aux ressources énergétiques et le respect de l'environnement.

En illustr, un paysage de montagne avec la Vierge de Troumouse (Pyrénées) en attendant la visite du pape en France, du 12 au 15 septembre.

septembre 01, 2008

Les Landes, pays fleuri




La promenade plantée à Mimizan Bourg est un régal pour les yeux du promeneur.
L'hibiscus des marais (1ère photo) est une plante de 2 à 3 m de haut. Les fleurs en corolles sont plus larges que la main! La plante est inscrite dans la liste des espèces végétales protégées au niveau national en France.
J'ignore tout des autres fleurs...

août 31, 2008

Gavarnie, c'est fini



A vrai dire cette grande cascade est un spray qui diffuse une eau glacée, pas du tout agréable le matin au réveil.
Ce qui est vraiment unique, c'est de voir un isard venu boire dans le torrent et de marcher seuls vers la muraille de calcaire du cirque. Une fois au pied de la cascade, j'ai fini par remarquer les alpinistes le long d'une faille et les randonneurs encordés pour grimper au refuge de la Brèche (de Roland). Le top, c'était de prendre un petit café à l'hôtel du cirque avant de redescendre et de croiser les enfants à dos d'âne et les marcheurs d'un jour en baskets. Voilà. La randonnée est terminée.

Les aigles du plateau de Bellevue






Aujourd'hui, observation des fleurettes. Nous grimpons à travers la forêt jusqu'au plateau de Bellevue pour admirer de loin le cirque de Gavarnie et sa grande cascade. Spectacle fascinant : des rapaces tournoient lentement au-dessus de nos têtes. Une vache et son petit ont sans doute fait une mauvaise chute. Les oiseaux de proie se relaient près des carcasses...

La Hourquette d'Alans ou l'enfer en altitude




J'aurais dû m'en douter. Ce nom-là était trop poétique pour être honnête. C'était pourtant écrit sur le topo guide de Tour Aventure Trekking. Dénivellation cumulée à la montée : +900m. Dénivellation cumulée à la descente : -1500m. Ravitaillement : aucun. Cette journée-là méritait bien ses trois chaussures de marche.
Après une nuit d'orage et d'éclairs à l'Auberge du Cirque de Troumouse, la colonne de brume en contre-bas du plateau du Maillet ressemblait à un dragon. Elle flottait presque au-dessus du Lac des Gloriettes quand nous l'avons longé, dérangeant un troupeau de moutons à l'heure du petit déj. Les randonneurs mieux équipés que nous observaient les marmottes sur les rives du Gave d'Estaubé. La fameuse Hourquette, "véritable fenêtre dans la crête rocheuse", était en vue... à 2430 m. "Prendre deux fois à droite au passage de 2 bifurcations en Y successives". Merci pour l'info. On cherche toujours.
Notez qu'une fois l'objectif atteint, on ne peut même pas s'asseoir pour profiter du panorama. Des Espagnols et des Américains font la sieste à côté de leur sacs à dos énormes. Direction le refuge des Espuguettes (2027 m) pour une boisson fraîche, après avoir admiré la vue sur la Brèche de Roland. Dans la vallée, c'est Gavarnie. Yes !

En route pour le Cirque de Troumouse




A Gèdre, par le Bois de Coumély, nous gagnons le Plateau du même nom. C'est un festival de couleurs: iris sauvages violets, petites fleurs roses au ras des pelouses... Aux granges des Gargantan, une marmotte fait le guet. Nous redescendons pique-niquer vers le lac des Gloriettes. En empruntant les pistes tracées par les troupeaux vers le plateau du Maillet, nous reprenons de l'altitude. Des cloches résonnent mais les animaux sont invisibles : les moutons sont regroupés à l'ombre de rochers. L'Auberge du Maillet est perdue dans l'immense Cirque de Troumouse qui s'avère être peuplé de marmotes. Nous montons encore prendre le goûter au pied de la statue de la Vierge. Deo Gratias.

Vers le col de Riou


L'étape du jour conduit à Luz Saint Sauveur. Pschiiiit! Nous jouons allègrement du spray anti-moustique car la marche commence en forêt. Partir tôt fut une bonne idée car la montée vers le col s'effectue sur un versant baigné de lumière. Un troupeau de vaches me regarde peiner dans le sentier qui grimpe en lacets. Au sommet, le col de Riou est tout pelé et il n'y a pas d'ombre. La station de ski de Luz-Ardien, vision lunaire, est déserte. L'itinéraire de descente dans l'autre vallée alterne sous-bois et villages de caractère (Grust, Sazos). A Luz Saint Sauveur, c'est la fête du mouton. Miam.

Ma semaine de rando en montagne


Et plus précisémment, dans le Parc National des Pyrénées.
Rendez-vous à Cauterets. Il y a quelque chose de désuet dans ce haut lieu du thermalisme, au casino aujourd'hui bien désert.
Un épais brouillard recouvre la ville quand nous prenons la navette de 8h. L'aventure commence donc par un transfert au Pont d'Espagne. Puis c'est une marche en forêt, au-dessus des nuages. Nous découvrons la vallée de Gaube et son paisible lac. Poursuivant vers le refuge des Oulettes, nous croisons des vaches et des moutons, parfaitement dans leur élément. J'ai identifié un point de frottement dans ma chaussure droite. Aïe.

juillet 30, 2008

Il fait trop chaud pour travailler


On serait tenté de pousser la clim' à fond.

Pourtant les fluides frigorigènes sont néfastes pour l'environnement. Les HFC qui ont remplacé le R22 (destructeur de la couche d'ozone et puissant gaz à effet de serre) sont inoffensifs pour la couche d'ozone mais ont un pouvoir de réchauffement 2000 fois plus élevé que le CO2.

Au bureau comme en voiture, c'est de l'énergie consommée en plus. Ainsi la climatisation automobile augmente de 25 à 35% la consommation de carburant en ville (de 10 à 20% sur route).

Ventiler aux heures fraîches, limiter l'éclairage avec des ampoules traditionnelles qui chauffent plus qu'elles n'éclairent, baisser les stores... Du bon sens rappelé par l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) dans le guide "Le confort d'été", en attendant que la clim' fonctionne un jour à l'énergie solaire.

Pour les impatients, on trouve chez Nature & Découvertes des petits ventilateurs à mini panneaux solaires à clipper sur sa casquette. Pour ma part, je vous souhaite de belles vacances !

Mademoiselle Green

juillet 27, 2008

Eau virtuelle, prix réel


C'est le titre de la news lue dans l'hebdo "La Vie", objet de ce post. J'avais bien entendu parler des 9 litres d'eau nécessaires à la production d'1 litre de Coca mais je n'avais pas retenu qu'il y avait un concept et un scientifique derrière.

On doit le concept d'"eau virtuelle" au Pr Anthony John Allan. Il désigne celle qui a servi à produire ce que nous consommons.

Le scientifique du King's College de Londres a notamment démontré que mon petit noir avait nécessité 140 litres d'eau pour faire pousser, récolter, emballer et acheminer les précieux grains de café. Un article d'Ecolo-Info donne d'autres exemples : une feuille de papier =10 l, un verre de lait = 200 l, un kilo de blé = 1.160 l, un t-shirt en coton = plus de 4000 l et une paire de chaussures = 8000 l. Edifiant.

Le penseur génial recevra le prix de l'eau de Stockholm le 21 août prochain. Mais nous, que faisons-nous pour économiser cette richesse, pour la préserver et la partager avec ceux qui n'y ont pas accès ?

Dans ma (Luna)bulle


Devenir maman fut l'"électrochoc" de l'une, faire de la mode autrement était le désir de l'autre. Marjorie (la rousse) et Béatrice (la brune) ont lancé Lunabulle, une marque pour les futures mamans qui cherchent "quelque chose en plus".

Pour le duo, qui travaille entre Laval et Le Mans, le plus, c'est la douceur du graphisme (fait maison) et du coton bio, issu du commerce équitable.

Avec elles, on joue à superposer, à lier et dénouer. Les clientes veulent des bas. Ca se prépare ! Les petits sont aussi de la partie avec quelques modèles.

Sur cette photo, c'est déjà la collection hiver. L'hiver viendra. En douceur.

Pasta bio ? Buon appetito !


Pour de nombreux produits de base (oeufs, lait, beurre), vous êtes passé au bio et vous savez pourquoi. Fort bien. Pour les pâtes aussi ?

Le petit livre de Natacha Duhaut (Editions Anagramme, collection Nature Gourmande & Bio) sera sans doute le déclencheur pour ceux qui ne sont jamais posé la question de l'avantage du bio. Les convertis apprendront à faire des pâtes maison et essaieront les recettes gourmandes. Tous tireront profit des conseils nutritionnels.

Vous y lirez donc la petite histoire de la pasta et découvrirez dans le lexique des noms insoupçonnés. L'intérêt des pâtes bio tient en quelques mots : variété, fabrication différente, qualités nutrionnelles intactes.

J'aime bien cette phrase :"Chez l'homme, ce qu'il y a de plus profond, c'est la peau". Chez les pâtes, c'est une question de farine. Vous connaissez la semoule de blé dur : préférez-la complète ou semi-complète. A essayer pour changer : Châtaigne, épeautre, sarrasin, quinoa...

On ignore souvent comment sont produites les pâtes sèches traditionnelles. L'auteur explique que l'industrie agro-alimentaire les fait sécher en 4 heures à 80°C, parfois 100. Conséquence ? "Le taux de lysine (un acide aminé essentiel) diminue de près de 50%. Sans compter que la structure chimique du blé s'en trouve elle-même modifiée".
En bio, le pétrissage puis le séchage se font lentement (de 12 à 24 heures) et à basse température (à 40°C). La valeur alimentaire et le goût sont ainsi préservés.

Pour vous mettre en appétit, un extrait des réjouissances qui concluent cet ouvrage pas plus gros qu'un plan de métro : Soba aux 5 épices, tortils de cèpes à la crème d'ail, vermicelles chinois sautés à la coco...

Les pâtes du dimanche soir n'ont qu'à bien se tenir.